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mérite et digne de sa haute, situation. Il fit à Mme d'Epinay; les observations usitées en. pareil cas, et, tout en reconnaissant lés.tôrts de son mari, en admettant même là nécessité où il se trouverait de prononcer l'interdiction quand'la demande'lui en serait adressée, il l'engagea, à réfléchir encore et. lui proposa divers moyens juridiques de prévenir un pareil scandale1 en liant, pour l'avenir et à tout jamais les mains de M. d'Epinay. : Ce dernier, instruit des dispositions conciliatrices du magistrat, lui! adressa, le 3 août i777, la lettre suivante : - ' • -- ■ . .
Parc-Civil ou chambre civile du Châtelet, et présidait également, lorsque ses occupations le lui permettaient, la chambre du Conseil où sé'jugeaient les affaires sur rapport. En outre, dans son hôtel, situé rue des Blancs-Manteaux, cul-de-sac Pecquet, près du palais Soubise, il prenait seul des décisions'sommaires dans -les cas' nécessitant une prompte éxpédition, telsque référés sur saisies, exécutions, enlèvements de meubles, avis de.parents, actes de tutelle ou curatelle, interdictions, autorisations de femmes mariées, etc M. Angran "d'Alleray.fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Paris, le 9 floréal an II, malgré les généreux efforts de l'accusateur public Fouquiér-Tin-ville. Fouquier, ancien procureur au Châtelet et comme tel subordonné de M. Angran, avait conservé un souvenir reconnaissant de ses relations antérieures avec lui et de ses bons .offices, et il Ie lui'prouva en essayant de lui sauver la vie.
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